Texte de Jean-Louis Fournier
Mise en scène Françoise Petit
Avec Jean-François Balmer et Didier Bénureau
Le ciel était fini, la Terre était finie, les animaux étaient finis, l’homme était fini. Dieu pensa qu’il était fini aussi, il sombra dans une profonde mélancolie. Il ne savait à quoi se mettre. Il fit un peu de poterie, pétrit une boule de terre, mais le cœur n’y était plus. Il n’avait plus confiance en lui, il avait perdu la foi. Dieu ne croyait plus en Dieu. Il lui fallait d’urgence de l’activité, de nouveaux projets, des gros chantiers. Il décida alors de chercher du travail et, comme tout un chacun, il rédigea son curriculum vitæ et fit une lettre de motivation. Le C.V. était imposant, la lettre bien tournée, sa candidature fut immédiatement retenue.
Pourquoi Balmer ?
Parce qu’il a été curé dans « L’Or du Diable », parce qu’il a été Alceste et que maintenant il mérite d’être Dieu !
Pourquoi Bénureau ?
Parce qu’il m’a fait mourir de rire, qu’il a l’air méchant, que son comique est féroce et qu’il a le culot d’engueuler Dieu !
Jean-Louis Fournier
La presse en parle
Jean-François Balmer et Didier Bénureau sont en complète communion, se délectant du verbe doux-amer de Jean-Louis Fournier.
La Provence
Jubilatoire !
Vaucluse Matin
Un texte savoureux, délectable, vraiment drôle. Françoise Petit a dirigé avec soins ses deux comédiens, usant du naturel de l’un et de l’autre pour les mener au paroxysme de leur personnage. Une formidable décharge d’humour… le public est ravi.
Théâtral Magazine
Un texte désopilant et poétique opposant dans un face-à-face réjouissant Jean-François Balmer et Didier Bénureau.
Le Monde.fr